Spéciquiz sociale L3

Average rating : Published by Lucilis on January 3rd, 2020
Quiz de révision destiné aux L3 psycho d'AMU, portant sur le semestre 5 de psychologie sociale.

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Bonjour, ce quiz de révision est présenté par un queue-en-fouet arc-en-ciel (Cnemidophorus lemniscatus). Comme chez tous les cnémidophores, il n'y a que des femelles, qui se reproduisent par parthénogenèse, une sorte de clonage naturel.
Question 1
Cochez les propositions vraies. (Au moins une est vraie et elles peuvent être toutes vraies.)

Il y a 4 niveaux de distance entre locuteur-ices : intime, sociale, publique et éloignée.
Le système paraverbal correspond aux variations de la voix (rythme, hauteur, débit...).
Un comportement social résulte d'un jeu de pressions qui s'exercent sur un individu ou un système.
Des forces de pression positives motivent des comportements d'approche alors que des forces négatives motivent des comportements d'abandon.
Un mécanisme projectif peut être d'attribuer une attitude à quelqu'un pour justifier son propre comportement.
Un mécanisme projectif peut être de considérer que les autres pensent de la même façon, mais pas comme nous.
Question 2
Cochez les propositions vraies. Les mécanismes de défense.

L'interprétation sélective consiste à changer le sens d'une information pour la rendre conforme à notre système de croyances.
La scotomisation consiste à nier tout ce qui ne concerne pas l'information, à tout filtrer sauf elle.
La mémorisation sélective consiste à oublier volontairement une information qui ne nous arrange pas.
La négation de l'autorité de la source consiste à juger l'emetteur-ice de l'info incompétent-e, pas fiable.
Ce scientifique a tort parce qu'il est sûrement contrôlé par un réseau : c'est une interprétation sélective.
Quand on lit un article qui nous contredit et qu'on saute le passage gênant comme s'il n'existait pas : c'est une scotomisation.
Voici une étude qui va dans mon sens. Il y en avait d'autres sur le sujet, mais je ne m'en souviens pas : mémorisation sélective.
Vu sous un certain angle, cet article confirme ce que je pense : négation de l'autorité de la source.
Question 3
Cochez les propositions vraies.

Selon Abric, les facteurs déterminants de la communication sont les variables cognitives, sociales et psychologiques.
Les variables cognitives correspondent au traitement de l'information dans le cerveau, mais aussi à nos représentations sociales.
Les préjugés et les stéréotypes agissent avant même qu'on commence à communiquer, sauf si on est quelqu'un de très ouvert d'esprit.
Les rôles et statuts sociaux sont des places qu'on occupe dans différents systèmes sociaux et qui ne changent pas.
Les facteurs de contexte peuvent être matériel et temporel, culturel et idéologique et social.
Le contexte social, c'est quand on est en présence de plus ou moins de monde ou qu'on nous observe pendant qu'on fait quelque chose.
Question 4
Cochez les propositions vraies.

Si on ne regarde pas une personne ou qu'on refuse de lui parler, on ne communique pas.
L'influence des autres joue en permanence sur nos valeurs et notre façon de percevoir le monde.
Le feed back a pour fonction de vérifier qu'un message a été bien compris.
Le feed back a pour fonction de s'adapter à la personne à qui on s'adresse.
Le feed back a pour fonction de réguler notre compréhension de l'autre.
Le feed back a pour fonction de rassurer les personnes qui discutent.
Le feed back a pour fonction de tester la personne à qui on s'adresse.
Question 5
Cochez les propositions vraies.

La persuasion individuelle se fait entre deux personnes alors que la persuasion de masse se fait entre un média et une personne, un groupe ou toute une société.
Avoir des préjugés sur une personne tout en pensant ne pas en avoir, c'est une attitude explicite.
Avoir absorbé une pub à propos d'un produit est une attitude implicite, sauf si on ne l'achète pas ensuite.
Selon l'école de Yale, la source et le canal sont des variables essentielles dans la persuasion.
Selon l'école de Yale, le message et la cible sont des variables essentielles dans la persuasion.
Selon l'école de Yale, le public et le conformisme sont des variables essentielles dans la persuasion.
Parmi les grands noms de l'école de Yale, on peut citer Hovland, mais pas Lewin.
Question 6
Cochez les propositions vraies.

La théorie de la réponse cognitive a été proposée par Greenwald en 1999.
Selon la théorie de la réponse cognitive, si en lisant un message j'ai des pensées comme "c'est nul", "je m'ennuie" ou "n'importe quoi", je n'adhèrerai pas au message.
Selon la théorie de la réponse cognitive, si mes réponses cognitives sont positives, à la fin je vais changer d'attitude en faveur du message.
Le modèle ELM a été proposé par Petty et Cacioppo en 1986 et n'est presque plus utilisé aujourd'hui.
Selon le modèle ELM, si je suis motivé-e à traiter un message, l'information sera traitée par la voie centrale.
Selon le modèle ELM, si je suis capable cognitivement de traiter un message, il le sera par la voie centrale.
Selon le modèle ELM, une publicité avec un argument détaillé est destinée aux gens motivés et capables de traiter cette information.
Question 7
Cochez les propositions vraies.

Plus une attitude est forte, plus elle est difficile à changer et résistante sur le long terme.
Si quelqu'un est très pour ou très contre quelque chose, il est possible de prédire certains de ses comportements.
Si on ne traite pas l'information par la voie centrale, alors on le fait par la voie périphérique, selon le modèle ELM.
La distraction pendant qu'on traite une information favorise la voie périphérique.
Le besoin de cognition, c'est-à-dire lorsqu'on aime réfléchir, favorise le traitement par voie périphérique.
Les personnes ayant un fort besoin de cognition sont plus faciles à convaincre par des images ou de l'humour.
Les personnes ayant un faible besoin de cognition sont plus faciles à convaincre avec des arguments et des preuves.
Question 8
Cochez les propositions vraies. Etude de Petty, Cacioppo et Goldman (1981).

Cette étude consistait à annoncer à des lycéen-nes qu'une sélection à l'entrée des facs pourrait être mise en place.
Le niveau d'implication était manipulé par la proximité avec l'évènement : ça aura lieu dès cette année ou bien dans 5 ans.
On faisait aussi varier la crédibilité de la source et la force de l'argumentation.
Les étudiant-es peu impliqué-es ne tenaient compte ni du niveau de crédibilité de la source, ni de la force des arguments.
Les étudiant-es impliqué-es tenaient compte du niveau de crédibilité de la source et de la force de l'argumentation.
Un traitement par voie centrale pousse à examiner les arguments avec attention.
Un traitement par voie périphérique pousse à choisir en fonction de la source.
Question 9
Cochez les propositions vraies. Etude de Chaiken et Maheswaran (1994).

Elle s'inscrit dans le modèle THS, développé par Eagly et Maheswaran.
THS, c'est pour "traitement heuristique-systématique".
Le modèle THS ressemble au modèle ELM mais ils ne sont pas complémentaires.
L'expérience est très proche de la précédente, la nouveauté est l'ajout d'arguments ambigus en plus des faibles et des forts.
Lorsque l'argumentation est ambiguë, les étudiant-es motivé-es tiennent compte de la crédibilité de la source, alors que ce n'est pas le cas pour les autres argumentations.
Lorsque l'argumentation est ambiguë, ça ne change presque rien pour les étudiant-es non-motivé-es. Leur choix reste aligné sur la crédibilité de la source.
Dans le modèle THS, la voie centrale s'appelle traitement systématique et la voie périphérique s'appelle traitement harastostique.
Question 10
Cochez les propositions vraies.

La technique du pied dans la porte consiste à faire accepter une requête peu coûteuse dans le but d'en faire accepter une autre plus importante.
Dans la persuasion, le destinataire est passif alors que dans la communication engageante, il est actif.
Si on mêle persuasion et engagement, les résultats sont moins satisfaisants que l'une ou l'autre utilisée seule.
Dans l'expérience de Michelik, Girandola, Joule, Zbinden et Souchet (2011), les personnes ayant écrit ET lu en faveur du recyclage ont davantage été engagées.
Cette expérience montre l'intérêt de la communication engageante.
Dans la communication engageante, on emploie d'abord la persuasion et en suite on fait faire un acte engageant.
Question 11
Cochez les propositions vraies.

Selon une étude Mehrabian (1967), 7% de l'impact d'un discours vient de la communication non-verbale.
Le paraverbal correspond par exemple à la tonalité de la voix ou aux soupirs.
Schlosberg a classé les expressions non-verbales selon qu'elles évoquent le plaisir/déplaisir, la tension/détente ou l'attention/le rejet.
Osgood a classé les expressions non-verbales selon leur caractère personnel, leur contrôle et leur activation.
Selon Mehrabian, la communication non-verbale d'une personne permet de savoir ce qu'elle pense d'elle-même (auto-évaluation).
Selon Mehrabian, la communication non-verbale d'une personne permet de connaître sa réceptivé (est ce qu'elle est attentive ou non).
Selon Mehrabian, la communication non-verbale d'une personne permet de savoir si elle apprécie ou non une personne ou une chose (évaluation).
Selon Mehrabian, la communication non-verbale d'une personne permet de connaître son statut social.
Question 12
Cochez les propositions vraies.

Selon Harrison, la communication non-verbale sert à définir, construire et influencer l'échange social.
Selon Harrison, la communication non-verbale sert à transmettre du contenu, toujours en lien avec la communication verbale.
Selon Harrison, la communication non-verbale sert à réguler l'échange social, ce qui est impossible par la communication verbale.
Un système de communication non-verbale peut être dynamique, semi-dynamique, super-dynamique ou adynamique.
Le corps est un système adynamique.
Les attributs sociaux comme les vêtements font partie du système semi-dynamique.
La proxémique, l'haptique ou encore l'oculésique font partie du système dynamique.
Question 13
Cochez les propositions vraies.

Une voiture peut être un attribut social.
La coiffure peut être un élément adynamique, puisque ça fait partie du corps.
L'haptique, c'est le toucher. Dans la communication non-verbale, ça peut être le contact des mains par exemple.
L'oculésie est le contact visuel, donc regarder les gens dans les yeux ou non.
La kinésie regroupe tout ce qui est mouvement, gestes, y compris la posture et les expressions faciales.
La proxémie concerne l'espace personnel, la façon dont on se place et déplace par rapport à quelqu'un.
Le paralangage concerne les sifflements, silences, hésitations, parler vite ou non...
L'olfaction, c'est le contact nasal entre deux personnes.
Question 14
Cochez les propositions vraies.

La chiromancie consiste à prédire l'avenir à partir des lignes de la main.
La physiognomonie considère pouvoir lire le caractère de quelqu'un à partir de son visage.
Les somatotypes ou morphotypes considèrent pourvoir lire le caractère de quelqu'un à partir de sa morphologie.
Selon Sheldon, le morphotype "endomorphe" relie un corps mou et peu musclé à un caractère jovial, extraverti et ayant le sens de l'humour.
Selon Sheldon, le morphotype "mésomorphe" relie un corps musclé à un caractère paresseux et égocentrique.
Selon Sheldon, le morphotype "ectomorphe" relie un corps mince et élance à un caractère timide, réfléchi et artistique.
Question 15
Cochez les propositions vraies.

Dans l'expérience de Schachter (1959), les personnes qui doivent recevoir un choc électrique faible préfèrent être le plus souvent attendre seules.
Dans l'expérience de Schacter (1959), les personnes qui doivent recevoir un choc électrique fort préfèrent plus souvent attendre avec d'autres personnes.
Cette expérience s'inscrit dans le modèle utilitariste de Schachter.
Les résultats de cette expérience sont les mêmes si les personnes avec qui on peut attendre ne font pas partie de l'expérience (ne recevront pas de choc).
Cette étude suggère que le groupe peut servir de soutien social, pourvu qu'on partage la même situation.
Selon le modèle de la cohésion sociale, on forme des groupes par rapprochement avec des personnes qu'on apprécie.
Selon le modèle de l'identification sociale, on aime les membres de notre groupe parce qu'on fait partie de ce même groupe.
Ces deux modèles sont incompatibles, ils ne peuvent pas coexister.
Question 16
Cochez les propositions vraies.

Lewin avait une vision gestaltiste de la dynamique des groupes.
Ash est notamment connu pour son expérience sur l'émergence d'une norme dans un groupe.
Shérif est notamment connu pour ses travaux sur le conformisme.
Selon Kelman, on se conforme par complaisance (ne pas être rejeté-e), par identification (préserver de bons rapports avec le groupe) mais pas par intériorisation (les membres de mon groupe ont généralement raison).
Dans l'expérience de Shérif dite de la caverne aux voleurs, les enfants jouaient d'abord librement avant d'être séparés en deux groupes.
Le seul fait de faire partie de groupes différents poussaient les enfants à favoriser leur groupe et dévaloriser l'autre groupe.
Les activités compétitives faisaient grimper l'hostilité entre les groupes, mais dissoudre les groupes la faisait disparaître.
Un but supra-ordonné, c'est-à-dire nécessitant la coopération de tous-tes, a permis de réconcilier les enfants.
Question 17
Cochez les propositions vraies.

Selon Tajfel, l'appartenance groupale fait partie de l'identité sociale.
Classer les gens et les groupes correspondent à de la catégorisation sociale.
L'exogroupe est notre groupe, l'endogroupe est le groupe des autres.
Dans l'expérience Stoner (1961), les participant-es pouvaient choisir une option sûre mais peu attractive ou une option attractive mais risquée.
Dans cette expérience, les participant-es devaient d'abord donner leur avis en groupe, puis seul-e, puis à nouveau en groupe.
A la fin de cette expérience, l'option la plus risquée était plus choisie qu'au début.
L'effet de prise de risque accentuée en groupe s'appelle le risky way.
Question 18
Cochez les propositions vraies.

L'expérience de Moscovici et Zavalloni (1969) et celle de Meyers et Kaplan (1976) montrent un effet contradictoire concernant la polarisation.
La polarisation est un processus poussant les membres d'un groupe à faire des choix plus tranchés qu'avant d'en avoir discuté.
La polarisation est un processus poussant un groupe à apprécier davantage ce qu'il aime déjà et à détester davantage ce qu'il déteste déjà.
Dans l'expérience de Moscovici, le sujet de discussion concernait le général de Gaulle et les Etats-Unis.
Dans l'expérience de Meyers, il s'agissait de décider de la culpabilité de quelqu'un dans une délibération de justice.
Les participant-es ayant des preuves fortes de la culpabilité accusent moins après discussion avec le groupe.
Les participant-es ayant des preuves faibles de la culpabilité accusent de la même façon après discussion avec le groupe.
Le groupe est d'abord plutôt favorable au général de Gaulle et défavorable aux Etas-Unis, ce qui se renforce avec la discussion.
Question 19
Cochez les propositions vraies.

Pour qu'il y ait polarisation, les membres du groupes doivent se sentir concernés et avoir des opinions semblables.
Pour qu'il y ait polarisation, il doit y avoir discussion entre les membres du groupe et qu'il n'y ait aucune tendance générale.
La dépendance normative stimule la comparaison sociale. Elle est liée au besoin de se sentir aimé-e.
La dépendance informationnelle pousse à prendre en compte l'avis des autres et à s'en servir pour compléter les siens. Elle est liée au besoin d'être intégré-e socialement.
En 1972, Janis s'est demandé comment des groupes d'expert-es pouvaient prendre des décisions très mauvaises, comme celles ayant entrainé des guerres.
Pour qu'une pensée de groupe se mette en place, le groupe doit avoir une forte cohésion et être isolé des autres groupes.
Pour qu'une pensée de groupe se mette en place, le leadership doit être autoritaire et la méthode de travail peu rigoureuse.
Pour qu'une pensée de groupe se mette en place, la situation doit être prévisible et sous contrôle.
Question 20
Cochez les propositions vraies. Pensée de groupe.

La stéréotypisation consiste à voir le groupe adverse de manière simplifiée et négative.
En situation de pensée de groupe, les membres ayant des doutes ou des contre-arguments ont tendance à ne pas les exprimer : c'est l'autocensure.
La pression à la conformité s'exprime par une tendance à répéter les avis des autres sans réfléchir.
L'illusion d'invulnérabilité conduit à ne pas prendre assez de risques.
L'illusion d'unanimité conduit à considérer que ne pas s'exprimer contre un avis signifie qu'on est d'accord avec.
La pensée de groupe limite les options alternatives et conduit à se remettre en question.
La pensée de groupe pousse à négliger les avis extérieurs au groupe.
Question 21
Comment éviter une pensée de groupe ?

Une personne peut avoir pour rôle de chercher à attaquer tous les avis des autres.
Les membres du groupe doivent parler de tout ensemble, jamais en dehors du groupe.
On peut faire appel à un-e expert-e extérieur-e au groupe.
Il faut favoriser la critique au sein du groupe, mais dans un climat bienveillant.
Le leader doit encourager la parole et faire parler tout le monde un-e par un-e.
On peut prévoir une autre réunion sur le même sujet, pour pouvoir re-débattre de ce qui avait été décidé.
S'il y a une menace, on doit chercher quelles sont les possibilités d'action.
Question 22
Cochez les propositions vraies.

Les émotions ont un rôle individuel, interpersonnel, groupal et sociétal.
Le Bon (1895) pensait que l'émotion créait le lien social dans une foule, favorisant la contagion émotionnelle.
Bales (1950) pense que l'émotion fait partie de la cohésion d'un groupe.
Le Bon et Bales sont connus pour leur grille permettant de décrire les manifestations émotionnelles dans un groupe.
L'hypothèse du top-down considère que l'émotion du groupe vient en premier puis se diffuse aux membres du groupe.
L'hypothèse du bottom-up considère que l'émotion du groupe est déterminée par celle de ses membres.
Question 23
Cochez les propositions vraies.

L'approche non-directive a été développée par Carl Rogers.
Une attitude non-directive se construit en étant réceptif-ve aux sentiments de la personne, sans la lui exprimer.
Les 4 dimensions de l'attitude non-directive sont la compassion, la sincérité, la neutralité bienveillante et l'acceptation inconditionnelle de l'autre.
L'empathie, c'est ressentir ce que l'autre ressent, mais sans s'identifier à la personne pour autant.
L'authenticité, c'est être réellement là et à l'écoute de l'autre, c'est accepter et s'intéresser à ce qui est dit.
La neutralité bienveillante consiste à montrer qu'on écoute, mais sans modifier le discours de l'autre.
L'acceptation inconditionnelle est d'autant plus facile que l'autre est éloigné-e de notre système de valeurs.
Question 24
Cochez les propositions vraies. Typologie de Porter (1950).

Questionner crée un échange question-réponse superficiel et orienté, en plus de risquer de donner une sensation d'interrogatoire à la personne.
Interpréter consiste à dire ce qu'on pense être caché derrière le discours de l'autre.
Interpréter peut bloquer ou énerver l'autre si c'est faux, mais l'aider si c'est juste.
Evaluer consiste à porter un jugement positif ou négatif sur ce que dit l'autre.
Evaluer pousse l'autre à filtrer son discours en fonction de ce qu'on lui répond.
Conseiller consiste à donner la solution de son problème à l'autre.
Le conseil et l'aide sont la meilleure approche non-directive.
Comprendre consiste à écouter sans juger en reformulant ce que dit l'autre.
Comprendre incite l'autre à s'exprimer librement en se sentant en confiance.
Question 25
Cochez les propositions vraies.

L'approche non-directive demande un travail sur soi, bien que parfois elle puisse être naturelle.
Selon Abric (1999), une écoute active implique de ne pas évaluer, c'est-à-dire de ne pas juger.
Selon Abric, une écoute active demande de ne pas interpréter et de ne pas conseiller.
Selon Abric, une écoute active réclame de comprendre et de ne pas questionner.
L'entretien de recherche est une technique psycho-sociale utilisée pour recueillir des informations par la communication écrite.
L'entretien de recherche est à l'initiative du/de la psychologue, mais il se co-construit avec la personne interviewée.
Question 26
Cochez les propositions vraies.

Un entretien directif permet de contrôler et de vérifier ce qui se dit.
Un entretien non-directif permet d'approfondir et d'explorer.
Un entretien semi-directif permet de contrôler et d'explorer.
Dans un entretien directif, on pose des questions avec un protocole structuré.
Dans un entretien non-directif, on ne pose aucune question, la personne dit tout ce qui lui passe par la tête.
Dans un entretien semi-direcitf, on a un protocole, mais pas de question obligatoire.
Le type d'entretien se choisit selon les objectifs de la recherche, il n'y en a pas qui soit toujours meilleur qu'un autre.
Question 27
Cochez les propositions vraies.

La réitération, ou reflet simple, consiste à reformuler directement ce que la personne vient de dire, comme un écho.
La reformulation du sentiment consiste à analyser ce que dit l'autre pour lui montrer ses véritables sentiments.
La reformulation de synthèse permet de vérifier qu'on a compris et d'inviter l'autre à approfondir ou poursuivre son discours.
Le soutien empathique, c'est rassurer la personne par des mots réconfortants.
Le counseling est une pratique d'aide thérapeuthique inspirée du travail de Rogers.
Le counseling est recommandé par l'OMS depuis 1987.
Question 28
Cochez les propositions vraies. Le counseling.

Il a pour but de permettre à la personne de parler librement et de se développer.
Il implique de mettre ses valeurs et ses opinions de côté, quitte à ne plus faire la différence entre sa situation et celle de la personne.
Il favorise la mise en place d'une relation thérapeuthique empathique, bienveillante.
La reformulation est l'outil privilégié du counseling.
Selon cette approche, le problème cause la situation et non l'inverse.
L'empowerment est l'augmentation de son pouvoir d'action, de sa croissance personnelle.

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    Author : Lucilis
    Difficulty : Medium
    Tags : révision, amu, examens, ps...(more)
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