Question 1
1.Dans l'approche constructiviste :
L'on ne prend pas en compte l'influence des « représentations » dans le processus de connaissance
L'on considère que toute connaissance repose sur des principes universels, non tirés de l'expérience
La connaissance est un processus qui a lieu dans la relation entre le sujet-observateur et l'objet-observé
L'on considère que les objets « construits » sont exclusivement ceux que l'homme a construit de manière volontaire, tout le reste existe en soi, sans besoin de la médiation de l'homme
Question 2
2.Dans la perspective constructiviste :
Il faut, comme le remarque bien Durkheim, « traiter les faits sociaux comme des choses »
Il s'agit de mettre en avant la part herméneutique de la connaissance humaine de l'humain
L'on soutient qu'il est toujours possible de faire la part des choses entre « science » et « croyance »
L'on considère que l'objectif de la connaissance est la recherche des liens de causalité
Question 3
3.Dans le documentaire La nef des fous, sur l'annexe psychiatrique de la prison de Forest en Belgique :
L'on s'aperçoit du fait que le dispositif psychiatrique œuvre de manière autonome par rapport au dispositif judiciaire
La catégorie psychiatrique du « fou » est distinguée de celle judiciaire du « criminel »
L'on voit que la « maladie mentale » est considérée comme un caractère « inné » de la personnalité ainsi que comme la cause de l'acte criminel
Les institutions pénitentiaires permettent la mise en place d'un programme thérapeutique efficace pour permettre aux sujets de se réapproprier de leur existence singulière
Question 4
4.L'effet Pygmalion :
Est bien pris en compte dans l'approche positiviste, en ce que cette approche nie l'existence d'une relation entre le sujet et l'objet de la connaissance
Montre qu'il est possible, pour l'expérimentateur, d'incarner un point de vue de « nulle part »
L'interaction entre le paradigme employé par le sujet de connaissance et l'objet de connaissance est déniée
Consiste à croire que le « dispositif d'éclairage » de la connaissance modifie l'objet même de la connaissance
Question 5
5.La science :
Est toujours étrangère à tout dispositif de pouvoir en ce que sa volonté propre est de produire des affirmations vraies sur la réalité
Crée des « normes » qui sont utilisées pour juger si une conduite ou un phénomène sont « normaux » ou « anormaux
N'a rien à voir avec l'idéologie, en ce que la production scientifique ne repose pas sur des croyances
Il n'existe qu'une seule science : sa méthode est universelle et trans-historique
Question 6
6.Le principe de causalité :
Est toujours valables dans les Sciences humaines et sociales
Nie l'idée que la réalité soit régie par des lois
Accepte l'existence d'une marge d'incertitude dans les rapports déterministes
Exclut la possibilité d'une instance transcendante qui définit arbitrairement le fonctionnement de la réalité
Question 7
7.Le savoir et la science, selon Foucault :
Sont la même chose, il s'agit en effet de deux synonymes
Un savoir donne nécessairement lieu à une science, car l'objectif d'un savoir est de devenir une science
Un savoir devient une science lorsqu'il a atteint son « seuil de positivité »
Un domaine du savoir peut accueillir plusieurs sciences
Une science est censée produire des affirmations « vraies » sur la réalité, alors que le savoir est « pré-scientifique » et peut produire des affirmations « fausses » sur la réalité
Question 8
8.Les Sciences humaines et sociales :
Devront un jour être des sciences « dures » et l'on voit que certaines disciplines, comme par exemple la psychologie expérimentale, sont déjà assez proches du paradigme scientifique
Existent depuis toujours, seulement nos ancêtres leur avaient attribué des noms différents
Répondent aux critères de l'approche positiviste
N'essaient pas d'expliquer les phénomènes (psychologiques, sociaux etc.) mais de prendre en compte les représentations qui travaillent ces phénomènes
Question 9
9.Selon l'approche positiviste :
Les objets de connaissance doivent être étudiés à partir de leur contexte d'émergence
L'observateur n'influence pas la connaissance des objets, car ceux-ci sont des objectivités dont l'existence ne dépend pas de l'observateur
La connaissance est un processus et non pas un résultat statique
L'on doit s'opposer à une approche négativiste, qui nie l'existence de la S réalité
Question 10
10.Sur quel élément porte la critique de Canguilhem à la psychologie entendue comme « science du comportement » :
Son efficacité thérapeutique
Le fait qu'elle ne réfléchit pas à ses propres fondements épistémologiques
Le fait qu'elle soit un produit socio-historique
Le fait qu'elle se fonde sur une vision utilitariste de l'homme
Question 11
11.Dans l'approche constructiviste :
L'on considère que les connaissances sont le miroir de la réalité
Il s'agit de considérer que la connaissance repose sur l'activité constituante d'un sujet
L'on soutient qu'il est toujours possible de faire la part des choses entre « science » et « croyance »
Se fonde sur l'hypothèse déterministe
Question 12
12.En ce qui concerne les Sciences humaines et sociales :
Ne répondent pas aux critères de l'approche positiviste
L'on devrait arriver à considérer que, comme pour les sciences « dures », il existe pour ces sciences des situations d'observation « pures », indépendantes de tout présupposé théorique ou méthodologique
Ont une histoire très ancienne qui remonte à l'Antiquité
N'essaient pas de prendre en compte les représentations qui travaillent les phénomènes qu'elles étudient mais elles tâchent d'expliquer ces phénomènes (psychologiques, sociaux etc.)
Question 13
13.L'effet Pygmalion :
Montre qu'il n'est pas possible, pour l'expérimentateur, d'incarner un point de vue de « nulle part »
Eraction entre le paradigme employé par le sujet de connaissance et l'objet de connaissance est déniée
Consiste à croire que le « dispositif d'éclairage » de la connaissance permet toujours d'observer l'essence objective des objets qu'il veut connaître
Est bien pris en compte dans l'approche positiviste, en ce que cette approche croit en l'existence d'une relation entre le sujet et l'objet de la connaissance
Question 14
14.L'épistémologie :
Sa tâche est de définir si une science produite des assertions vraie ou fausses sur la réalité des faits
Établit quelles connaissances sont universelles, soit quelles connaissances sont valables en tout lieu et en toutes circonstances
Travaille sur l'ensemble de normes qui définissent la manière de faire de la science à une certaine époque donnée
Ne doit pas s'intéresser aux « sujets connaissant »
Question 15
15.Le principe de causalité :
Est toujours valables dans les Sciences humaines et sociales
Intègre la possibilité d'une instance transcendante qui définit arbitrairement le fonctionnement de la réalité
Affirme que la réalité est nécessairement régie par des lois
Accepte l'existence d'une marge d'incertitude dans les rapports déterministes
Question 16
16.Les connaissances scientifiques :
Ont évolué du début de l'histoire de l'homme jusqu'aujourd'hui car la volonté de la science est de produire des affirmations toujours plus vraies sur la réalité
N'ont rien à voir avec l'idéologie, en ce que la production scientifique ne repose pas sur des croyances
Sont le produit de méthodes de travail qui sont universelles et trans-historiques
Sont le produit d'une histoire, laquelle n'est pas forcément évolutive, et donc elles dépendent de leur contexte historique de production
Question 17
17.Selon l'approche constructiviste :
L'observateur n'influence pas la connaissance des objets, car ceux-ci sont des objectivités dont l'existence ne dépend pas de l'observateur
Les connaissances produites par la science sont toujours valables
Les objets de connaissance doivent être étudiés à partir de leur contexte d'émergence
L'on considère que les objets de connaissance existent en soi, sans besoin de la médiation de l'homme
Question 18
18.Selon l'approche positiviste :
L'on doit prendre en compte l'influence des « représentations » du sujet connaissant dans le processus de connaissance
L'on considère que toute connaissance repose sur des principes universels, non tirés de l'expérience
La connaissance est un processus qui a lieu dans la relation entre le sujet-observateur et l'objet-observé
L'on doit s'opposer à une approche négativiste, qui nie l'existence de la réalité
Question 19
19.Selon Michel Foucault :
Le savoir et la science sont la même chose, il s'agit en effet de deux synonymes
Il n'existe qu'un seul type de savoir, celui que l'on appelle « savoir scientifique »
Un savoir donne nécessairement lieu à une science, car l'objectif d'un savoir est de devenir une science
Ni le savoir ni la science ont une validité trans-historique
Question 20
20.Sur quel élément porte la critique de Canguilhem à la psychologie entendue comme « science du comportement » :
Le fait qu'elle soit un produit socio-historique
Le fait qu'elle ne réfléchit pas à ses propres fondements épistémologiques
Son inefficacité thérapeutique
Le fait qu'elle se fonde sur une vision utilitariste de l'homme
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