Question 1
Avant d'accorder un prêt relais à un particulier, vous étudiez :
La faisabilité de ce type de concours
La capacité de remboursement des clients
Les promesses ou compromis d'achat et de vente s'il s'agit de biens immobiliers anciens
Si l'ensemble du financement de l'achat est bouclé
Le coefficient d'endettement de vos clients
Question 2
Quelle est la condition absolue et nécessaire pour accéder à un financement de type prêt relais ?
Percevoir des revenus fonciers
être acheteur d'un bien immobilier éligible au marché hypothécaire
être vendeur d'un bien immobilier et acquéreur d'un autre
être vendeur d'un appartement pour devenir locataire
être déjà propriétaire
Question 3
Quelles garanties peuvent-elles être recueillies pour un prêt-relais ?
Une IPPD ou inscription de privilège de prêteurs de deniers
Une hypothèque conventionnelle
Un gage d'instruments financiers à hauteur du prêt réalisé
Une caution simple
Un aval de société de cautionnement mutuel
Question 4
Quelle technique d'amortissement ne convient-elle pas au prêt-relais ?
Amortissement "in fine"
Amortissement progressif à échéances constantes
Paiement mensuel des intérêts mais sans amortissement du capital
Différé total de l'amortissement
ARNC
Question 5
Quelles sont, selon vous, les précautions à prendre spécifiques au prêt-relais ?
S'assurer de la mise en vente du bien objet du prêt-relais
Ne pas dépasser 80 % en financement du prix de vente
Vérifier la prise de la garantie
éditer une offre préalable de prêt conforme à la loi dite SCRIVENER 2
Demander au notaire en charge de la vente un engagement irrévocable de livraison des fonds objet du relais entre les mains de la banque
Question 6
Mme Berthine, une de vos clientes, vous interroge sur les caractéristiques des prêts immobiliers classiques. Vous lui expliquez que...
Ils sont uniquement distribués par les établissements spécialisés.
Ils peuvent financer des immeubles à l'étranger.
Ils ne peuvent financer qu'une résidence principale.
Ils sont à taux fixe ou variable.
La plupart du temps, ils peuvent échapper à l'obligation de l'offre préalable.
Question 7
Parmi les éléments de réglementation ci-dessous, quels sont ceux qui s'appliquent aux crédits immobiliers classiques ?
Il est inutile que le bien financé respecte un prix plafond au mètre carré.
Le taux de ces prêts est réglementé.
Ils ouvrent droit à l'APL.
Pour un investissement locatif, les intérêts ne sont pas comptabilisés en charges pour le calcul du revenu foncier net imposable.
Ils peuvent donner lieu à des pénalités de remboursement anticipé.
Question 8
Votre client, M. Nestor, s'interroge sur les caractéristiques des prêts-relais ; vous lui expliquez que...
Un prêt-relais est un crédit qui se rembourse généralement en une seule fois.
Il donne rarement lieu à une prise de garantie réelle.
Il est toujours limité à un an.
Son remboursement peut s'effectuer grâce à la vente d'un bien autre qu'immobilier.
Il peut être mis en place dans l'attente de la fin d'une épargne-logement.
Question 9
Quand un crédit immobilier est à mensualités modulables, on peut dire que :
Le taux du prêt peut être fixe ou variable.
Le taux du prêt est toujours variable.
Les mensualités suivent les fluctuations du taux de base bancaire.
Le client a la possibilité d'augmenter ou de diminuer lui-même le montant de ses mensualités.
La durée réelle du crédit peut être modifiée.
Question 10
Le prêt à taux variable
Est ainsi dénommé en raison du fait que la mensualité est invariable mais que la durée du prêt l'est.
Est à éviter pour la banque car sa marge d'intermédiation devient variable.
Autorise la variation du taux nominal de l'emprunt.
Est généralement indexé sur le taux directeur de la BCE.
Aucune réponse ne convient.
Question 11
Parmi les personnes suivantes, peuvent bénéficier de prêts épargne-logement celles qui ont
Des droits à prêt cédés par des amis.
Des droits à prêt cédés par un parent proche, même si elles n'ont pas constitué une épargne-logement.
Un minimum de 76,50 euros de droits dans le cadre d'un plan (pour une acquisition).
Un compte d'épargne-logement depuis au moins 18 mois.
Un plan d'épargne-logement depuis au moins trois ans.
Question 12
Parmi les objets suivants, quel est celui qu'il est impossible de financer par l'épargne-logement (prêt souscrit avant réforme de mars 2011) ?
Résidence secondaire ancienne.
Résidence secondaire neuve.
Travaux dans la résidence secondaire.
Travaux dans la résidence principale.
Aucune réponse ne convient.
Question 13
Le montant du prêt épargne-logement...
Est fonction de la prime d'État (dans le cadre d'un PEL).
Est calculé en fonction des intérêts versés par la banque pendant la phase épargne.
Bénéficie d'un coefficient de majoration si les revenus de l'emprunteur sont modestes.
Tient compte de la durée retenue.
Ne peut excéder 30.000 euros (dans le cadre d'un CEL).
Question 14
Le taux des prêts épargne-logement
Est fixe durant toute la durée du prêt.
Est fonction du taux de rémunération de l'épargne.
Intervient dans le calcul du montant du prêt.
Fluctue pendant la durée du prêt en fonction des décisions gouvernementales
Est égal au dernier taux appliqué à la rémunération de l'épargne.
Question 15
Concernant les plans épargne-logement ouverts depuis mars 2011 :
Le taux des nouveaux PEL est déterminé tous les deux ans.
Les prélèvements sociaux sont imputés chaque année, lors du versement des intérêts.
L'objet du prêt est centré sur le financement de la résidence principale.
Pour bénéficier de la prime, il convient d'emprunter au minimum 10.000 euros.
Pour les logements ne respectant pas les normes BBC, cette prime est plafonnée à 1.000 euros.
Question 16
Les clients ont parfois du mal à ordonner et à argumenter leurs demandes de concours. On peut leur assurer que :
Les banques privilégient les crédits affectés et dont la date de dénouement est à peu près certaine.
La préférence des banques va souvent vers des crédits permettant des possibilités de refinancement.
Les banques accordent plus facilement des crédits économiquement recevables.
Elles recherchent en priorité les crédits assortis d'une bonne garantie.
Elles préfèrent souvent accorder des crédits par caisse étant donné leur simplicité technique.
Question 17
L'un de vos clients a une trésorerie négative, mais dispose d'un portefeuille clients important et sain. Vous lui déconseillez :
L'escompte commercial.
La cession escompte en loi Dailly.
La mobilisation de créances nées sur l'étranger.
L'escompte de warrants.
L'affacturage.
Question 18
Les stocks de marchandises, un des éléments composant le besoin en fonds de roulement, pèsent souvent sur la trésorerie de l'entreprise. La banque peut contribuer à en alléger les effets en mettant en place :
Un crédit de campagne.
Un crédit de restructuration.
Une caution pour paiement différé de droits de douane.
Un escompte de warrant.
Une avance sur marchandises.
Question 19
Avant d'avoir recours aux crédits de trésorerie auprès de sa banque, le chef d'entreprise dispose de plusieurs possibilités ; parmi celles-ci :
La réduction des délais clients.
L'augmentation de ses délais fournisseurs.
Les obligations cautionnées pour paiement différé de droits de douane.
La signature d'un contrat avec une société d'affacturage.
La réalisation d'une augmentation de capital par incorporation de réserves.
Question 20
Les chefs d'entreprise recherchent la simplification de leurs financements. Les banques peuvent actuellement les satisfaire en leur proposant :
Un seul crédit pour financer la totalité des besoins.
Un seul crédit pour couvrir l'ensemble des besoins du cycle d'exploitation.
L'affacturage pour leur permettre de mobiliser la totalité de leur poste clients.
Un crédit de restructuration pour gommer tout besoin de crédit de fonctionnement.
Un découvert mobilisable sur un an renouvelable.
Question 21
Vous diriez que les crédits de trésorerie généraux permettent de financer un besoin spécifique et clairement identifié.
Vrai
Faux.
Question 22
S'agissant de l'utilité pour l'entreprise des crédits généraux de trésorerie, vous diriez que :
Le découvert permet de faire face à des décalages de trésorerie de très courte durée.
Le découvert permet de financer de façon permanente l'insuffisance chronique et notoire du fonds de roulement.
Le découvert permet de financer une partie du besoin en fonds de roulement.
Le crédit relais permet d'anticiper une rentrée de fonds.
Le crédit par billets finance des opérations liées à la lourdeur du cycle d'exploitation.
Question 23
À propos des risques des crédits de trésorerie généraux, les affirmations suivantes vous paraissent-elles exactes ?
Le risque majeur est celui du non-remboursement.
Le risque est majoré en cas de crédit par billet car il n'y a pas d'échéance fixée.
La banque ne court pas de risque de détournement de l'objet annoncé.
Une facilité de caisse peut se transformer en découvert et le découvert peut devenir permanent, faute d'un suivi attentif du compte.
Les crédits de trésorerie généraux sont bien adaptés aux affaires qui respectent scrupuleusement leurs engagements.
Question 24
Il est possible de dénoncer les crédits de trésorerie généraux sans préavis dans les cas suivants :
Une banque concurrente vient de prendre un nantissement sur le fonds de commerce.
Le mouvement créditeur reçu connaît une érosion lente et continue.
La situation de l'entreprise est irrémédiablement compromise.
Le comportement du dirigeant est gravement répréhensible.
L'entreprise procède à des remises de traites de cavalerie.
Question 25
Pour les entreprises, investir est une nécessité ; les crédits d’investissement dits « classiques », une des solutions aux problèmes liés aux financements, peuvent être accordés...
Pour financer l'acquisition d'immobilisations incorporelles.
Pour financer des prises de participation.
Aux entreprises dont la situation financière est fortement détériorée.
Sur une durée ne devant pas excéder sept ans
Aux entreprises ayant besoin de reconstituer leur fonds de roulement.
Question 26
On peut dire qu un crédit d investissement classique :
Peut être à taux fixe ou à taux variable.
Est toujours assorti de frais de constitution de dossier.
Est à terme fixe et ne peut jamais être remboursé par anticipation.
Est assorti d'intérêts fiscalement déductibles.
Question 27
Pour fixer la durée d'amortissement d'un crédit d'investissement « classique », la banque a besoin de connaître...
Les garanties assorties au prêt.
La durée d'amortissement fiscal du matériel financé.
La durée d'amortissement du fonds de commerce à financer suivant la nature d'activité.
La capacité de remboursement de l'emprunteur.
Les besoins en fonds de roulement générés par l'investissement.
Question 28
Parmi les affirmations suivantes, relatives à la mise en place et au déroulement d'un crédit d'investissement classique, se glisse un intrus ; lequel ?
La banque peut faire souscrire à son client une chaîne de billets.
Elle peut se rembourser par échéances constantes débitées périodiquement au compte du client.
Elle peut accorder à son client un différé d'amortissement du capital.
Elle doit débiter au compte du client les échéances impayées, même si celui-ci est débiteur.
En cas d'impayé, elle isole l'échéance dans un compte spécial.
Question 29
Lors de l'octroi d'un crédit d'investissement, la banque...
Se fait toujours garantir par une société de cautionnement mutuel.
Prend toujours une garantie réelle sur le bien financé, gage ou nantissement.
Recherche souvent la caution solidaire des dirigeants (dans le cas d'une société).
Prend toujours des garanties, même pour des financements peu importants.
Prend souvent une hypothèque sur un bien immobilier pour les crédits supérieurs à sept ans.
Question 30
Comment se définit l'utilité d'un crédit in fine pour une entreprise ?
Il évite de payer des intérêts pendant toute la durée de l'emprunt.
Il évite de rembourser le capital jusqu'au remboursement final.
Il peut être finalement plus intéressant qu'un crédit classique
Il permet d'améliorer la trésorerie de l'emprunteur.
Il risque d'augmenter la charge fiscale de l'emprunteur.
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