Page123
Un héros du monde médical - puissant esprit créateur de la médecine moderne Nous devons beaucoup à ce médecin, je vous emmène le découvrir ; il est natif de mon département, pourtant j'ignorais tant des conséquences de son oeuvre. - Des mots d'hommage - PR Chauffard (1865) : "il est des gloires qui durent ; qui, loin de diminuer par la durée, grandissent avec le temps, et sont destinées à subjuger l'avenir plus encore qu'elles n'ont dominé le présent". Inscrites "pour toujours dans la mémoire des hommes (et) dans les annales de la Science." DR Rouillaud : "Un sens manquait à la médecine. En le créant Laẽnnec, véritable Christophe Colomb..., nous a découvert un nouveau monde de connaissances, dont la science du diagnostic d'un grand nombre de maladies". |
Question 1
Nom




Question 2
Naissance, mort - date, lieu






Question 3
A quel âge perd-il sa mère, michelle Guesdon ? de quelle maladie ?






Son enfance Délicat, frêle il est tendrement accueilli par son oncle maternel Michel-Jean-Alexandre Laennec, docteur en Sorbonne, recteur au presbytère d'Elliant de 1780 à 1788. Puis grand vicaire de St-Brieuc et de Tréguier. Il est initié doucement et fermement aux études dans un cadre harmonieux ; il y restera 2 ans. Il était français et breton tout ensemble, par le langage et par le coeur ; le breton était la langue de l'enseignement qu'il recevait à l'église, et lors de ses promenades à travers champs, de ses jeux avec les enfants de son âge. Il le parlait parfaitement. Un autre de ses oncles (IMAGE CI-DESSUS), paternel, va le guider à son arrivée à Nantes en 1797. Guillaume-François Laennec, médecin, PR et directeur de l'école de médecine de la ville, fût recteur de l'université avant la révolution, Carrier, la terreur. En 1792 il ne veut plus du pouvoir que sa fonction de médecin-chef de l'hôtel-Dieu. |
Question 4
Son père, Théophile-Marie, avocat au parlement de Bretagne, conseiller du roi, sénéchal de l'évéché de Quimper, prit position par rapport : - (image : lettre de René Laennec à son père, 1811)





Attachement à sa foi chrétienne - 2 ème texte selon le site infobretagne.com, P.M.Delattre "Chaque dimanche il assistait à la grand'messe de ploaré, avec la même régularité que les beaux paysans aux larges braies et à la longue chevelure. Avant la messe il suivait la procession traditionnelle, en dehors de l'église, tête nue, le visage grave et recueilli, le chapelet à la main. Loin de la physiologie sans âme, de la médecine sans dieu. Liberté d'action et de pensée à l'hôpital aussi, qui serait aujourd'hui taxée comme 1 acte de prosélytisme attentatoire à la liberté de l'irréligion que l'on s'efforçait de développer dans les établissements hospitaliers officiels" "Ses connaissances médicales ont donné à ses croyances une nouvelle force" - La création, notre corps, la nature. "D'une religion douce et tolérante, il ressemblait à son ami G.L.Bayle ; bon, généreux, de caractère exceptionnellement égal, juste. Union peu fréquente, ou du moins peu connue, de la science et de la foi." |
Question 5
Quand le diplôme de docteur en médecine fût obligatoire pour pouvoir exercer, sur tout le territoire ?






Question 6
Avec quel médecin, chirurgien et pathologiste français, existait-il donc un réel désaccord, une célèbre querelle ?





Click here if you wish to read this hintRévolution et empire
Click here if you wish to read this hintVal-de-Grâce
Click here if you wish to read this hintMalouin - 1772 - 1838
Question 7
Il est nommé médecin-chef à quelle date, quel l'hopital :









Question 8
Quel est le sujet de sa thèse de doctorat ?









Petite chronologie (image, J.N. Corvisart) 1800 - Formation à l'hôpital Necker-enfants malades. Il étudie la médecine à Paris sous la direction de J.N. Corvisart (qui a été medecin personnel de Napoléon 1er), et de G. Dupuytren, anatomiste et chirurgien militaire. 1802 - 21 ans à peine. L'Institut de France lui décerne les 2 grands prix de médecine et de chirurgie de l'examen pratique. 1804 - Diplôme de doctorat. Dans l'hôpital où il est nommé il s'intéresse aux maladies pulmonaires. IL utilise la technique de percussion, analyse de la tonalité du son produit par la percussion douce des doigts. 1816 - Le 17 février il crée le stéthoscope? Il fonde 1 nouvelle technique : analyser les bruits corporels internes ET les relier à des lésions anatomiques. 1818 - Il présente ses découvertes, discours à l'Académie des Sciences. 1819 - Publication de son traité, acte de naissance de la pneumologie ; en 1826, une seconde édition posthume sera publiée. |
Au cours de sa trop courte vie, il a connu 3 rois, 1 empereur, 1 révolution, la 1ère république 1822 - Il accède à la chaire de médecine pratique du Collège de France, puis devient titulaire de la chaire de clinique interne de l'hôpital de la Charité. 1820 - 1822 - Fatigué il fera un 1er séjour dans sa Bretagne natale, au manoir de Kerlouerec à Ploaré. Il reprend son étude sur la langue bretonne, profite de la nature, de l'air vif du bord de mer. Son amour du travail, son âpre courage, sa bonté ne le quittaient pas ; il prodigua ses soins aux villageois, attentif aux pauvres, reconnaissants. Très vite sa passion le ramène à Paris ; il fera un autre séjour breton en 1824, mais la maladie qu'il a tant étudiée, la tuberculose, va reprendre le dessus. 1826 - Il quitte la capitale pour n'y plus retourner. Il repose au cimetière de St-Michel qui domine Ploaré et la baie de Douarnenez. |
Question 9
Quel est donc le père de l'auscultation ? et l'examen physique ci-dessous est...









Question 10
Naissance de sa géniale idée - Acoustique à travers le bois, rayonnement, vibrations - ondes propagées et amplifiées : (le bois....d'harmonie - 1 très belle video à découvrir : "le cueilleur d'arbres")




Click here if you wish to read this hintLa forme de "l'objet" est essentiel, tube
Question 11
Quelques données - 2 good :







Question 12
Les ravages de la phtisie (grec phtisis, usure) - terme né avec Hérodote (-480 -425) ; Aristote (-344 -322) : phtisie de la lune, décroissance et phtisie du soleil, coucher - une fake










"Traité de l'auscultation médiate et des maladies des poumons et du coeur" - 1819 Introduction d'une rigueur scientifique, d'imposition de règles d'observations objectives. "La partie la plus importante de notre art consiste à être en mesure d'observer correctement" Il remplace le terme anévrisme du coeur par celui d'hypertrophie et de dilatation. Réédition en 1826 après sa mort, ajout d'une sémiologie des maladies du coeur et des poumons, et ajout de l'auscultation du foetus. La méthode anatomoclinique met en étroite corrélation l'examen clinique et l'examen pathologique. Une grande partie du traité traite de l'examen post-mortem et de la pathologie macroscopique des tissus. Au 17ème siècle apparaîtront les 1ers microscopes. Les syndromes (jeu de symptômes) et les lésions, un rapport parfois non visibles ; viendra plus tard l'hématologie biologique, sur les altérations chimiques du sang. |
Question 13
Avant Laennec, le thorax, en raison de son cadre osseux, résiste à des "chercheurs de signes" : 3






Question 14
Grâce au stéthoscope la grammaire de combien de signes spécifiques est née ?




Question 15
Sa sémiologie (sêméion et logos) pulmonaire, étude des signes et établissement d'un tableau clinique, il l'a découverte, élaborée en combien de temps :




Histologie (istos, tissu) - Anapathologie - Sémiologie, science des signes, positifs ou négatifs - (image, Dr L. Auerbrugger, grand élan grâce à lui : percusion 1784) Marcelo Malpighi est le fondateur de l'histologie (anatomie microscopique), 17ème siècle. En 1661 il publie un ouvrage majeur "observation anatomique du poumon" Anapathologie, études des lésions macros et micros des tissus vivants ou après autopsie. Ces mêmes organes lésés ne sont-ils pas "signes" du vivant du malade ? La médecine va les épier, grâce à ses 5 sens. Le signe est 1 manifestation objective, le symptôme ce qui est perçu et traduit par le malade. Physique : objectif / fonctionnel : subjectif symptôme objectif = signe / signe subjectif = symptôme Examen clinique : interrogatoire et examen physique, 4 temps : - inspection - palpation - percussion - auscultation Examens para-cliniques, complémentaires (radio, scanner, prise de sang...) |
Question 16
L'anatomopathologie, la description détaillée des dommages constatés lors des autopsies - Quel est donc le nom du médecin précurseur :





Question 17
On palpe, percute, place l'oreille mais, manque de précision, avant le stéthoscope - quels autres noms le Pr Laënnec lui a t-il donné ? :,






Question 18
Mots correspondant à un examen clinique habituel - 3 non systématiques à cocher : (image, New York 1911)










Question 19
L'emblême du métier de médecin - Données sur le stéthoscope (grec stethos, abdomen et scopo, observer) - 3 inexactes - (formidable site complet : "télémédecine-alsace.fr)









Question 20
Il est à l'origine du nom, terme de quels maux ? 2 - (image : contre le regard, l'attirance des opiacés il a existé la "canne médicale", discrète. stétho + 14 fioles







Question 21
Quel mot, terme a t-il pensé, créé, révélé ?






Question 22
Description ou étude détaillée de quels maux ? 5








Comments
Voilà un beau quiz qui diffère, complet,argumenté,imagé, bref... un quiz de Mimounette !!
Mais aussi un des meilleurs score dans l'un deux !!
Sinon l'orthographe est la science des ânes ; pour les remarques, pas la peine de repasser.
Une encyclo
Quizz très difficile, faudrait avoir une bibliothèque dans la tête pour répondre à tout...